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Evènement passé.

Du 23 mai au 1er juillet 2017 à Paris08.

L'exposition de Tursic et Mille à la Fondation d'entreprise Ricard est une énième révision de ces propositions et une nouvelle lettre d'amour, ouverte et continue, à la peinture elle-même. Dès son titre déjà, qui cite les deux couleurs opposées que sont le blanc et le noir, et la coexistence entre deux sujets, le Bichon (une race de chien) et la Madone (le plus classique des sujets picturaux) : le premier, par ailleurs, réalisé comme un tableau dans le tableau et le deuxième peint et puis brulé, résidu d'un processus de production qui, en même temps, propose et défigure (altère, élimine, ou tout du moins accouple, juxtapose) l'image préalablement choisie.

Une autre oeuvre présentée, une peinture xxl qui figure les ruines du panneau Hollywood, peinte à même les murs de l'atelier, comme dans une ancienne sinopia, porte les traces du travail des artistes, le fantôme des oeuvres précédentes.

Ou encore le grand mur, à l'entrée, où transparaît l'image de l'atelier, suivi d'un mur recouvert de dizaines d'oeuvres sur papier et sur toile : esquisses, croquis, projets, essais, textes et images... davantage de réflexions sur le fait de peindre un tableau plutôt que des tableaux en tant que tels, autrement dit le flux de l'acte de peindre plutôt que l'oeuvre finie.

Une potentialité aussi cacophonique que joyeuse : une exposition et ses variantes possibles tout aussi innombrables, dont la dernière est peut-être ainsi presque exclusivement un hasard. Comme les images sur lesquelles se superposent d'autres versions. Ou les corps, les visages, les objets, les paysages surchargés de taches de couleur pure.

S'il est un esprit qui met en relation et distingue en même temps Tursic et Mille de la peinture contemporaine, c'est bien le mélange entre une sensibilité digitale poussée au paradoxe (jusqu'à en devenir objective et palpable) et une récupération du geste et de la matière analogiques qui se dématérialise dans ses variantes possibles, générant ainsi une succession d'oxymores : un pari calculé, un excès accueillant et confortable, un opportunisme généreux, une inconscience consciente, une expérimentation magistrale, une culture curieuse et fluctuante, le plaisir sans son explication, sans que ne soit dévoilé son mystère. L'espace-temps du choix où, en articulant les catégories du mystérieux et du merveilleux, « une chose devient une oeuvre d'art », comme l'a écrit Eric Troncy ; une oeuvre qui nous donne la chance singulière de faire vraiment « l'inabordable expérience de l'art.»,es:La exposición de Tursic y Uno mil en la Fundación de empresa Ricard es una revisión enésima de estas propuestas y una nueva carta de amor, abierta y continúa, a la pintura misma. Desde su título(acción) ya, que cita ambos colores opuestos que son el blanco y el negro, y la coexistencia entre dos sujetos, Bichon (una raza de perro) y la madona (el más clásico de los sujetos pictóricos): el primero, por otro lado, realizado como un cuadro(tablero) en el cuadro(tablero) y segundo pinta y luego brulé, residuo de un proceso de producción que, al mismo tiempo, propone y desfigura (altera, elimina, o por lo menos empareja, yuxtapone) la imagen previamente escogida.
Otra labora presentada, una pintura xxl que figura las ruinas del tablero(tabla) Hollywood, pintada hasta a las paredes del taller(estudio), como en una antigua sinopia, lleva los rastros del trabajo de los artistas, el fantasma de las obras precedentes.
O todavía la gran pared, a la entrada, donde se transparenta la imagen del taller(estudio), ordenada de una pared recubierta con decenas de obras sobre papel y sobre tela(lienzo): esbozos, bosquejos, proyectos, pruebas(ensayos), textos e imágenes más reflexiones sobre el hecho de pintar un cuadro(tablero) más bien que cuadros(tableros) como tales, es decir el flujo del acto de pintar más bien que la obra terminada.
Una potencialidad tan cacofónica como alegre: una exposición y sus variantes posibles también innumerables, cuyo azar la última es posiblemente tan casi exclusivamente. Así como las imágenes sobre las cuales se sobreponen otras versiones. O los cuerpos, las caras, los objetos, los paisajes sobrecargados de manchas de color puro.
Si es un espíritu que pone en contacto y distingue al mismo tiempo a Tursic y Mil de la pintura contemporánea, es bien la mezcla entra una sensibilidad digital incitada a la paradoja (hasta volverse de allí objetiva y palpable) y una recuperación del gesto y de la materia(asignatura) analógicas que se desmaterializa en sus variantes posibles, generando así una sucesión de oxymores: una apuesta calculada, un exceso acogedor y confortable, un oportunismo generoso, una inconsciencia consciente, una experimentación magistral, una cultura curiosa y fluctuante, el placer sin su explicación, sin que sea descubierto su misterio. El espacio tiempo de la elección donde, articulando las categorías de la misteriosa y de lo maravilloso, « una cosa se hace una obra de arte », como lo escribió Eric Troncy; una obra que nos da la posibilidad singular de hacer verdaderamente « inabordable experiencia(experimento) del arte. »

Fondation d'entreprise Ricard

12 rue Boissy d'Anglas, 75008
Débute à 11H00