D'Antigone à Marianne, rêves et réalités de la République dans les collection des Beaux-Arts de Paris,es:De AntÃgona a Marianne, suenos y realidades de la República en coleccion de las Bellas artes de ParÃs 2017 à Paris06
Evènement passé.
Du 28 février au 19 avril 2017 à Paris06.
Les grands combats qui définirent la République française sont reflétés par les styles et les courants artistiques que les maîtres et les élèves de l'Ecole des beaux-arts ont privilégiés : le néoclassicisme davidien puis le réalisme ont servi tour à tour le nationalisme révolutionnaire, le socialisme fouriériste, l'engagement social, ouvrier et paysan... Tous sont représentés dans les collections de l'Ecole des beaux-arts.
L'exposition met en valeur les artistes de l'Ecole qui ont marqué leurs oeuvres de pensée républicaine, de 1789 à 1939, à travers trois républiques et quatre moments révolutionnaires. Jules Dalou, par exemple, incarne à jamais, par sa vie et son oeuvre, l'engagement républicain de l'artiste dans les périodes décisives de la démocratie française. Mais la place d'honneur revient à David d'Angers, maire républicain du quartier sous la seconde république, éternel révolté contre les rois et les empereurs, exilé par Napoléon III, comme Victor Hugo : il laissa, sous la forme de portraits en médaillons, une galerie des enfants du siècle, acteurs ou victimes de l'idéal républicain.
L'Ecole anticipa sur bien des points les principes politiques et pédagogiques de la République française moderne. L'idée même d'instruction publique, gratuite et laïque était en germe sous la Révolution : elle trouve son application dans le système des concours anonymes et des bourses, qui offrirent à des artistes pauvres des carrières prestigieuses.
Elle s'appuie aussi sur la création de collections muséales à vocation pédagogique ' l'Ecole a hérité d'une partie du Musée des monuments français, créé par la Révolution, qui l'a enrichie de multiples donations.
Après la Révolution, l'Ecole systématisa, dans les concours scolaires, l'étude de sujets traitant des républiques romaine et athénienne, complétée par la référence gauloise. Même au temps de la restauration des Bourbons, de la monarchie de Juillet et du second Empire, à plus forte raison lors des révolutions, en 1830, entre 1848 et 1851, les sujets des concours privilégiaient les grands noms, martyrs ou tyrannicides, des républiques antiques, qui enseignent aux temps modernes le culte de la Vertu et la haine de la tyrannie : l'assassinat de César par Brutus, les suicides de Caton et de Démosthène, et surtout la noblesse tragique d'Antigone, l'héroïne de Sophocle, combattant le pouvoir injuste de la Cité.
Les travaux des anciens élèves ont peuplé Paris et la France de bâtiments et d'allégories voués à la République. Les grands concours pour la figure de la République, organisés dans l'Ecole en 1848, 1878, 1880, fixèrent le portrait d'une Marianne, avec ou sans bonnet phrygien, selon l'audace des jurys.
Au total, ce sont environ deux cents oeuvres qui seront présentées, de toute nature et d'origine très variée : peintures, dessins, gravures, sculptures, médailles, études scolaires, projets d'architecture, oeuvres muséales, photographies anciennes des grands événements historiques',es:Los grandes combates que definieron la República francesa son reflejados por los estilos y las corrientes artÃsticas que los maestros y los alumnos de la Escuela de las bellas artes privilegiaron: el neoclasicismo davidien luego el realismo sirvieron por turno el nacionalismo revolucionario, el socialismo furierista, el compromiso social, obrero y campesino... Ellos todos son representados en las colecciones de la Escuela de las bellas artes.
La exposición valoriza a los artistas de la Escuela que marcaron sus obras de pensamiento republicano, del 1789 al 1939, a través de tres repúblicas y cuatro momentos revolucionarios. Jules Dalou, por ejemplo, encarna para siempre, por su vida y su obra, el compromiso republicano del artista en los perÃodos decisivos de la democracia francesa. Pero el sitio(plaza) de honor vuelve a David de Angers, alcalde republicano del barrio(cuarto) bajo la segunda república, eterno rebelde contra los reyes y los emperadores, exiliado por Napoléon III, como Victor Hugo: dejó, bajo la forma de retratos en medallones, una galerÃa de los niños del siglo, los actores o las vÃctimas del republicano ideal.
La Escuela anticipó en muchos puntos los principios polÃticos y pedagógicos de la República francesa moderna. La misma idea de instrucción pública, gratuita y laica estaba en germen bajo la Revolución: encuentra su aplicación en el sistema de los concursos anónimos y de las Bolsas(becas), que ofrecieron a artistas pobres de las carreras prestigiosas.
Se apoya también en la creación de colecciones museales a vocación pedagógica ' la Escuela heredó de una parte(partida) del Musée des monuments français, creó por la Revolución, que lo enriqueció de donaciones múltiples.
Después de la Revolución, la Escuela sistematizó, en los concursos escolares sujetos, el estudio que trataba las repúblicas romanas y atenienses, era completado por la referencia gala. Hasta al tiempo de la restauración de los Bourbones, de la monarquÃa de julio y del segundo Imperio, a razón más fuerte en el momento de las revoluciones, en 1830, entre 1848 y 1851, los sujetos de los concursos privilegiaban los grandes nombres, mártires o tyrannicides, las repúblicas antiguas, que enseñan a los tiempos modernos el culto de la Virtud y el odio de la tiranÃa: el asesinato de César por Brutus, los suicidios de Caton y de Démosthène, y sobre todo la nobleza trágica de AntÃgona, la heroÃna de Sófocles, combatiendo el poder injusto de la Ciudad.
Los trabajos(obras) de los antiguos alumnos poblaron ParÃs y Francia de edificios y de alegorÃas consagrados a la República. Los grandes concursos para la figura(cara) de la República, organizados en la Escuela en 1848, 1878, 1880, fijaron el retrato de Marianne, con o sin gorro frigio, según la audacia de los jurados.
En resumen, esto son cerca de doscientas obras que serán presentadas, de toda naturaleza y de origen muy variado: pinturas, dibujos, grabados, esculturas, medallas, estudios escolares, proyectos de arquitectura, obras museales, fotografÃas antiguas de los grandes acontecimientos históricos '
Palais des Beaux-Arts
13, quai Malaquais, Paris 6e
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