Golem Avatars d’une légende d’argile,es:¡ Golem Transformaciones de una leyenda de arcilla 2017 à Paris04
Evènement passé.
Du 7 mars au 12 juillet 2017 à Paris04.
Avec 136 oeuvres provenant de 28 institutions et prêteurs privés, cette exposition explore le riche devenir de la figure du Golem dans les arts visuels, à travers un parcours mêlant peinture, dessin, photographie, théâtre, cinéma, littérature, bande dessinée et jeu vidéo. De la présentation d'un remarquable Sefer Yetsirah (« Livre de la Création ») imprimé à Mantoue en 1612 à la projection d'extraits de Terminator 2, en passant par des oeuvres de Boris Aronson, Christian Boltanski, Gérard Garouste, Antony Gormley, Philip Guston, Amos Gitaï, R.B. Kitaj ou Anselm Kiefer, l'exposition montre comment cette légende juive médiévale opère encore aujourd'hui dans un imaginaire mondialisé.
Être d'argile animé à l'aide de lettres sacrées, le Golem est l'un des mythes juifs les plus célèbres et l'une des figures majeures de la littérature fantastique. Celui que l'on a coutume de représenter sous les traits d'un géant aux pouvoirs surhumains n'a cessé de fasciner et d'endosser de multiples significations au fil du temps.
Au Moyen Âge puis à la Renaissance, c'est une entité connue des seuls mystiques, qui débattent des opérations magiques permettant de lui donner vie. Au XIXe siècle, le Golem devient une figure populaire : une créature destinée à soulager la communauté juive de travaux pénibles et à la protéger des persécutions. Mais nombre de récits insistent sur l'épisode ou cet être se retourne contre Rabbi Yehuda Loew, son créateur, et c'est à ce moment que naissent les premières images du Golem. Hugo Steiner-Prag lui donne, en 1915, une physionomie mongoloïde et inquiétante, dans les illustrations du célèbre roman de Gustav Meyrink, et Paul Wegener lui confère, dans son film de 1920, des traits qui marqueront durablement l'imagier du XXe siècle. La légende du Golem fascine les artistes, qui y voient une métaphore de leur position de créateurs face à une matière inerte à laquelle « donner vie ». D'emblée, ils soulignent l'ambivalence du personnage : être miraculeux et monstrueux à la fois, il oscille entre humanité et inhumanité, entre protection et menace.
La plasticité du mythe du Golem est à l'origine de la plupart des créatures artificielles, imaginaires ou réelles, et sa féconde descendance ne cesse de croître, notamment dans le domaine de la robotique et de l'informatique. Précurseur des superhéros et des avatars numériques, le Golem est aussi une figure qui permet de penser un monde ou l'homme pourrait perdre le contrôle sur ses inventions.,es:Con 136 obras que provienen de 28 instituciones y prestamistas privados, esta exposición explora el devenir rico de la figura(cara) de Golem en las artes visuales, a través de un trayecto que mezcla pintura, dibujo, la fotografÃa, el teatro, el cine, la literatura, la historieta y videojuego. De la presentación de un notable Sefer Yetsirah (« Libro(Libra) de la Creación ») imprimido a Mantoue en 1612 a la proyección de extractos de Terminator 2, pasando por obras de Boris Aronson, Christian Boltanski, Gérard Garouste, Antony Gormley, Philip Guston, Amos Gitaï, R.B. Kitaj o Anselm Kiefer, la exposición muestra cómo esta leyenda judÃa medieval todavÃa obra hoy en un imaginario universalizado.
Animado(Presentado) ser de arcilla con la ayuda de cartas(letras) sagradas, Golem es uno de los mitos judÃos más célebres y una de las figuras(caras) mayores de la literatura fantástica. El que se suele representar bajo las rayas(tiros) de un gigante a los poderes sobrehumanos no dejó de fascinar y de endosar(ponerse) significados múltiples en el curso del tiempo.
A la Edad media luego al Renacimiento, es una entidad conocida de las solas mÃsticas, que discuten de operaciones mágicas que permiten darle vida. En el siglo XIX, Golem se hace una figura(cara) popular: una criatura destinada a aliviar la comunidad judÃa de trabajos(obras) penosos y a protegerla de persecuciones. Pero número de cuentos(recitados) insiste en el episodio o este ser se vuelve contra Rabà Yehuda Loew, su creador, y es en este momento nacen las primeras imágenes de Golem. Hugo Steiner-Prag le da, en 1915, una fisonomÃa mongoloide e inquietante, en las ilustraciones de la novela célebre de Gustav Meyrink, y Paul Wegener conferencia sobre él, en su pelÃcula de 1920, rayas(tiros) que marcarán duraderamente al vendedor de estampas(estampero) del siglo XX. La leyenda de Golem fascina a los artistas, que ven allà una metáfora de su posición de creadores frente a una materia(asignatura) inerte a la cual « dar vida ». De golpe, subrayan la ambivalencia del personaje: Ser milagroso y monstruoso a la vez, oscila entre humanidad y falta de humanidad, entre protección y amenaza.
La plasticidad del mito de Golem está al principio de la inmensa mayorÃa de las criaturas artificiales, imaginarias o efectivas, y su fecunda descendencia no deja de crecer, particularmente en el dominio de la robótica y en el dominio de la informática. Precursor de los superhéroes y de las transformaciones numéricas, Golem es también una figura(cara) que permite pensar en un mundo o el hombre podrÃa perder el control sobre sus invenciones.
Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme
71, rue du Temple, 75003 Paris, Ile-de-France
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