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LES KARASTOYNOVI, exposition de photos d’archives de Bulgarie de la seconde moitié du 19e siècle et 2018 à Paris08 - Paris / Foxoo
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LES KARASTOYNOVI, exposition de photos d’archives de Bulgarie de la seconde moitié du 19e siècle et 2018 à Paris08

Evènement passé.

Du 5 au 23 mars 2018 à Paris08.

Le projet de cette exposition a été élaboré par le grand photographe bulgare et historien de photographie Ivo Hadjimichev - le créateur du programme Gipson. Quatre générations de photographes Karastoyanovi se sont succédé derrière l'objectif de la caméra pour immortaliser sur la pellicule des témoignages précieux des évènements marquants de l'histoire bulgare. Ainsi, ils nous ont légué des portraits de personnalités illustres, ayant marqué le sort de la Bulgarie de la fin du 19ème siècle au début du 20ème, mais également des archives visuelles sur la vie sociale et privée du Bulgare de cette époque. Plus que des témoins des évènements, les Karastoyanovi sont des géniteurs de la photographie bulgare en devenant. Ils comptent parmi les créateurs de la Bulgarie moderne. Les images photographiques sont fournies par les Archives Gipson, les Archives nationales de Bulgarie et les archives personnelles de Bojidar Karastoyanov. Les collectionneurs américains Nelly et Robert Gibson sont les propriétaires d'une grande partie des photos de la famille Karastoyanovi.

Les débuts de la dynastie de photographes remontent à Anastas Karastoyanov (1822-1880), fils du célèbre éditeur et commerçant d'estampes Nikola Karastoyanov.  Anastas devient photographe par hasard. En 1862, au cours de son voyage à Belgrade il rencontre le maréchal du prince Michel Obrenovic,  qui lui présente un nouvel art ' la photographie. L'éditeur de Samokov, fortement impressionné, apprend rapidement le métier et achète le matériel nécessaire. Pendant 18 ans Anastas Karastoyanov sera photographe à la cour du prince de Belgrade signant ses oeuvres du patronyme Anastas N. Stoyanovic. Pour les amateurs des images en noir et blanc ses photos panoramiques de la capitale serbe ont une  grande valeur sur le marché des antiquités. Après la Guerre de libération russo-turque, quand la Bulgarie obtient son indépendance, Karastoyanov revient au pays avec sa famille. Avec le temps ses fils Ivan et Dimitar se passionnent aussi pour la photographie. Anastas fait tout son possible pour leur assurer une éducation européenne. Ivan étudie la photographie à Vienne, Paris et Londres, puis il suit une formation militaire à l'Ecole d'artillerie de Belgrade. Dimitar étudie à Paris et à Londres. Avec le temps la famille Karastoyanovi devient l'emblème de l'art photographique du Troisième royaume bulgare. Après le décès de leur père, Ivan et Dimitar continuent sur le même chemin. Plus tard, ils fondent deux studios à Sofia qui deviennent un lieu de rencontre pour l'élite intellectuelle de l'époque.

Son fils ainé Ivan Karastoyanov (1853-1922), termine ses études secondaires à Belgrade, puis il étudie à Vienne. En 1896 il ouvre son studio de photographie, rue Samokovska (auj. Graf Ignatiev). Ivan Karastoyanov photographie les édifices de Sofia de cette fin du 19e siècle, que la Mairie de Sofia rachète pour ses archives. Après les Guerres balkaniques (1912-1913) Ivan Karastoyanov est élu député à l'Assemblée nationale. Après la Grande guerre il devient président d'honneur de la première société photographique bulgare (1919).

L'autre fils ' Dimitar Karastoyanov

(1856-1919) est un des premiers correspondants de guerre bulgares. Il a 56 ans quand il prend part aux Guerres balkaniques (1912-1913). Il possède du matériel rare pour l'époque ' un appareil avec téléobjectif. Ses photos du premier avion de guerre utilisé par l'aviation  bulgare à Edirne font le tour du monde et sont publiées dans The Daily Mirror, Illustrated London News et le journal français Illustration. Son talent est reconnu et il obtient la Médaille de la science et des arts (1886) ainsi que le Diplôme d'honneur de l'Exposition de Plovdiv (1892).  Au début du 20e siècle, il inaugure son propre studio boulevard Tsar Osvoboditel, face à l'Ambassade d'Italie. Dimitar Karastoyanov a trois fils ' Luben, Bogdan - Bontcho, et Bojidar.

Le fils de Dimitar 'Bogdan Karastoyanov (1899-1962), que ses amis appellent Bontcho, continu la tradition familiale. Il fait ses études au Robert College de Constantinople, puis, en 1919 il termine sa formation à l'Ecole des officiers réservistes de Sofia. Il étudie la photochimie à l'Ecole supérieure technique de Berlin - Charlottenburg et la photographie d'art à  Paris où il travaille comme caméraman sénior dans un des studios les plus renommés - Valerie . Bontcho hérite du talent de son père et son oncle qui recherchaient la pureté et la précision dans l'image et ses photos sont publiées dans la presse européenne et mondiale. En 1927 il revient en Bulgarie et rejoint le Photo club bulgare . Avec les autres membres de ce club il est parmi les premiers à photographier des nus en Bulgarie. Bontcho Karastoyanov est parmi les premiers à utiliser le procédé Autochromes Lumière. Du début des années 50 jusqu'à la fin de sa vie, il travaille comme caméraman. En 1954,  il filme un des premiers films bulgares présentés au festival de Cannes en 1957.

A 22 ans, Bojidar Karastoyanov (1903-1956) accompagné de son épouse Bojanka Bojilova, il décide de partir vivre à Paris dans le but de se spécialiser dans la photographie. Il étudie et travaille dans l'atelier d'un photographe parisien du nom de Manuel Frère. Après un an passé là-bas, il décide de retourner à Sofia, avant de repartir en 1927 à Vienne, guidé par cette même passion pour la photographie. Après la fin de ses études à Sofia, en 1928, Bojidar Karastoyanov ouvre son premier atelier photo, situé rue «Tyrgovska», puis rue «Legue», pour enfin être déplacé boulevard «Dondukov» des années 1932 à 1934 . Il capture avec son objectif les portraits de personnalités bulgares illustres de la vie mondaine de Sofia. Il travaille également comme reporter-photographe. Il est même nommé photographe attitré du tsar Boris III, ce qui lui permettra par la suite d'être le seul photographe à capturer le mariage du Tsar avec Johanna Savoyska. Il se lance également dans la cinématographie et enregistre plusieurs témoignages et documentaires. En 1948, il part vivre à Pleven, où il continuera à créer. Il y découvrira également sa nouvelle passion ' le dessin.

Institut culturel bulgare

28 rue de la Boétie, Paris
Débute à 10H00




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