Faisabilité du dépistage systématique du VIH / Paris
Acceptabilité et faisabilité du dépistage systématique du VIH dans 27 services d'urgences d'Île-de-France (ANRS 95008 et Sidaction), mai 2009-août 2010.
Une étude réalisée par Anne-Claude Crémieux, Kayigan Wilson d'Almeida, Gérald Kierzek, Pierre de Truchis, Stéphane Le Vu, Dominique Pateron, Bertrand Renaud, Caroline Semaille, François Simon, Didier Guillemot, France Lert et le groupe des référents urgentistes, publiée dans le BEH n°45-46, en novembre 2010.
Le dépistage associé au traitement précoce de l'infection à VIH a depuis 15 ans fait la preuve de son efficacité pour réduire la mortalité. Cette stratégie apparaît aujourd'hui comme une voie possible pour inverser le cours de l'épidémie dans les populations ou les groupes les plus concernés. Ainsi, l'amélioration du dépistage est un enjeu prioritaire dans de nombreux pays.
En France, comme dans la plupart des pays à faible prévalence de l'infection à VIH en population générale, les autorités ont privilégié la démarche volontaire de dépistage en cas de prise de risque, par le biais des campagnes d'information et d'un accès large aux tests anonymes et gratuits. Les dernières campagnes ont tout particulièrement cherché à inciter les personnes appartenant aux populations les plus exposées (population homosexuelle ou personnes originaires d'Afrique subsaharienne notamment) à venir se faire dépister.
Téléchargez le dossier complet sur le Bulletin épidémiologique hebdomadaire n° 45_46, novembre 2010