Fonds d’Aide aux Jeunes Parisiens
Paris.
Dans un contexte où la jeunesse traverse une crise sans précédent dans notre pays (avec un taux de pauvreté supérieur de 50% à celui du reste de la population et un taux de chômage deux fois plus élevé) et où les demandes d'aide des jeunes à Paris ont augmenté de 20% en un an, le département de Paris, à l'initiative de Myriam El Khomri, adjointe chargée de la protection de l'enfance et de la prévention spécialisée, a mis en place le 1er novembre le « Fonds d'Aide aux Jeunes Parisiens », un dispositif simple et adapté pour aider les jeunes Parisiens de 18 à 25 ans en difficulté à intégrer une formation et pallier aux besoins urgents de vie quotidienne.
Fusionnant les deux dispositifs « Fonds d'Aide aux Jeunes » (créé en 1992) et « Paris Jeune Solidarité » (créé en 2005), ce « Fonds d'Aide aux Jeunes Parisiens » est une aide financière ponctuelle et subsidiaire, versée aux jeunes sur demande des missions locales et des services de proximité, pour à la fois :
- financer une formation ou un équipement professionnel pour un montant allant jusqu'à 2 000 euros (contre 1 600 euros dans le précédent dispositif) en fonction de la situation du jeune, de son cursus, du coût de la formation' ;
- et apporter des aides temporaires d'urgence à la vie quotidienne pour un montant de 2 700 euros sur une période de trois ans renouvelable une fois en fonction de la situation et des besoins du jeune dans le cadre de son parcours d'insertion (aide à la subsistance, paiement de loyer, frais de santé, achat de vêtements, etc.).
La création de ce nouveau « Fonds d'Aide aux Jeunes Parisiens », qui apporte une réponse immédiate et concrète aux besoins des jeunes face à la crise, permet :
-d'augmenter de 10% les plafonds d'aide : un jeune en difficulté peut désormais bénéficier d'un montant pouvant aller jusqu'à 7400 euros sur 3 ans pour son parcours d'insertion (contre 6700 euros auparavant) ;
-de simplifier les démarches des jeunes et des travailleurs sociaux : cette aide unique est caractérisée par un délai très réactif de traitement (inférieur à 1 semaine en moyenne), une souplesse d'intervention sur de nombreux registres (de l'urgence à la formation) et une capacité à répondre à la diversité des situations des jeunes (en famille, sans domicile fixe, hébergés').
Paris (75)