Bertrand Delanoë fait une mise au point sur ses indemnités à Paris
Paris.
Communiqué de la Mairie de Paris :
L'article paru ce jour dans La Tribune sous le titre « Bertrand Delanoë invente la rigueur à géométrie variable » prétend que mes indemnités auraient augmenté de 51% depuis 2001. Ce mensonge regrettable me conduit à préciser les faits suivants :
"Conformément à la loi, les éléments de rémunération du maire de Paris sont fixés par une délibération du Conseil de Paris dans les trois mois qui suivent son élection. Ainsi, en 2001, mon indemnité mensuelle de maire a été fixée à 4667 ' bruts et celle de président du Conseil général (Paris étant à la fois ville et département) à 2456 ' bruts, soit un montant total de 7123 ' bruts.
En juillet 2002, dans le cadre de la revalorisation des indemnités des élus locaux décidée par la loi du 27 février 2002 (article 80-III) sur la démocratie de proximité, le Conseil de Paris a appliqué aux élus parisiens (y compris les maires d'arrondissement et les adjoints au maire) ce nouveau barème. Mon indemnité, au titre de mes fonctions de maire et de président de conseil général, a alors été fixée au niveau prévu par la loi, soit 8142 ' bruts.
Depuis lors, au cours des huit dernières années, ma rémunération n'a évolué qu'en application de l'augmentation du point Fonction publique, automatique pour tous les élus. A ce jour, elle s'établit à 8684 ' bruts, soit 6814 ' nets.
Par ailleurs, une indemnité pour frais de représentation a été décidée par le Conseil de Paris, lors de la même séance de juillet 2002, et attribuée au maire de Paris mais également aux vingt maires d'arrondissements. Dans mon cas, elle a été alors fixée à 2 416 ' par mois. Non seulement, elle n'a, là non plus, jamais été revalorisée, mais elle a même été réduite de 20% (et pas de 15% comme La Tribune l'écrit par erreur) en 2009, dans le cadre des économies adoptées par notre collectivité. Elle s'établit dorénavant à 1933 ' par mois.
Ces frais de représentation ne sauraient s'assimiler à un complément de rémunération dans la mesure où leur utilisation est strictement encadrée et soumise au contrôle des juridictions financières.
Dans un souci d'honnêteté intellectuelle, il aurait été légitime de rappeler que je suis le premier maire de Paris à ne pas cumuler ma fonction avec celle de parlementaire puisque, dès mon élection en mars 2001, j'ai immédiatement démissionné du Sénat où je siégeais depuis 1995. J'ajoute que contrairement à mes prédécesseurs, j'ai renoncé à tout avantage en nature et notamment à faire usage des appartements de fonction du maire qui ont été transformés, à mon initiative, en une crèche et une halte-garderie.
Surtout, il est regrettable que La Tribune ait renoncé à établir quelques comparaisons entre ma rémunération globale et celle d'un Secrétaire d'Etat ou d'un parlementaire : elle se situe évidemment à un niveau sensiblement inférieur.
J'ajoute avoir toujours veillé à rendre publics tous ces éléments de rémunération ainsi, plus largement, que ceux relatifs à mon patrimoine privé, publiés sur mon site de campagne dès 2001 puis à nouveau en 2008, et depuis sur mon site personnel, ce que La Tribune omet, là aussi de mentionner."
Paris (75)